jeudi 8 décembre 2016

Chronique - TERRY PRATCHETT - La Huitième Couleur (One-shot)

Résumé du livre :
      Dans une dimension lointaine et légèrement trop courte, sur un plan astral passablement froissé, les tourbillons de brumes stellaires frémissent et s'écartent... Voici le Disque du monde porté par la Grande Tortue dans son lent voyage vers nulle part...

     Les habitants d'Ankh-Morpork croyaient avoir tout vu.

     Et Deuxfleurs avait l'air tellement inoffensif, bonhomme chétif, fidèlement escorté par un Bagage de bois magique déambulant sur une myriade de petites jambes.

     Tellement inoffensif que le Patricien avait chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la Guilde des Voleurs et celle des Assassins ; mission périlleuse et qui devait les conduire loin : dans une caverne de dragons ; peut-être jusqu'au Rebord du Disque.

     Car Deuxfleurs était d'une espèce plus redoutable qu'on ne l'imaginait : c'était un touriste...
Oui bien sur, ce n'est pas vraiment un one-shot puisqu'il appartient au gigantesque cycle du Disque-Monde mais il peut très bien se lire comme tel, quoi que la fin m'a quelque peu déstabilisé, mais j'y reviendrais.
J'avais fait une première tentative il y a un ou deux ans de lire ce livre mais il me tombait des mains, et puis comme je me suis dit, qu'il fallait au moins lire un Pratchett dans sa vie, j'ai réessayé, et c'est passé tout seul cette fois !
C'est un livre court, amusant, qui sait jouer avec les clichés de la fantasy et qui apporte une réel fraicheur quand on en a marre des bouquins de fantasy "classiques". Les personnages sont drôle, tant Deuxfleurs et sa naïveté exubérante que Rincevent qui tombe de Charybde en Scylla à cause de la naïveté de son compagnon. La Mort est également un personnage plaisant bien qu'assez en retrait, mais la véritable force du livre, c'est son univers complétement loufoque et décalé, remplie d'allusions au cycle des épées de Lieber, à l'épée Excalibur ou encore au cycle de Pern de McCaffrey. Et la fin ne peut que donner envie de vite acheter la suite, à savoir "le huitième sortilège".
Sans être un chef d’œuvre, la Huitième couleur s'avère être un livre qui remplie pleinement sa part du marché, à savoir nous offrir un bon moment sans prise de tête, et c'est tout ce que j'en attendais !

7/10

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